(libre) la solitude... ?

Le soleil était levé depuis quelques minutes lorsque je sortis du lit pour descendre les escaliers de l'auberge et sortir dehors. Une brise légère m'enveloppa et je frissonnai, tandis que mes pas me guidaient, comme à leur habitude, vers la fontaine gelée du village. Il n'y avait personne. Probablement à cause de l'heure matinale et du froid. Je m'enveloppai dans la fourrure qu'ils m'avaient prêtée à l'auberge et je touchai de mes doigts fins, l'eau gelée. Je m'assis sur le rebord de la fontaine et fit craquer la glace, toujours avec mes mains. Finalement, la glace céda pour de bon et je sentis l'eau gelée pénétrer dans mon corps. Cette sensation me fit du bien et je plongeai lentement mon bras dans l'eau, jusqu'à ce que je sentis le froid m'envahir et geler mes entrailles. Puis, je sortis mon bras et souris. Une colombe se posa sur moi et elle poussa un cri de bonheur, très vite remplacé par un grand silence.
J'avais toujours aimé la solitude, où plutôt, j'en avais toujours cette même habitude, puisque j'avais passé la moitié de ma vie, enfermée. Je me levai et marchai lentement vers le pont qui menait dans l'autre partie de la ville. Cette partie, me semblait il, était une partie pour les plus hauts placés dans la société. Un palais blanc et magnifique se dressait au milieu d'une grande cour pavée, où je me plaçai, face aux marches de l'impressionnant bâtiment. Quelqu'un en sortit, pour ensuite se diriger vers les maisons et disparut dans l'une d'elles. Je m'avançai, prudemment vers les marche et commençai à monter bien que je n'en avais pas le droit. Puis, je m'assis sur une des marches pâles et sortis mon carnet de dessins. Je pris aussi mon crayon, tournai les pages jusqu'à rencontrer une page blanche et dessinai la ville vu d'ici.
Une ville triste, froide et pâle. La ville Sans Nom. La ville qui avait autrefois été prise par les anges déchus et récemment reprise par les anges.

Je me réveilla, dans ma chambre. Je me suis levée tôt pour aller habillée et aller me balader dans la ville. Je voulais voir un peu avant la dure journée qui allait m'attendre. Je m'habilla avec une robe longue a bretelles, blanches, une cape et une capuche blanche pour pas que on me reconnaît. Une fois cela mis, je fis aussi mon lit, je commencer a avoir l'habitude d'être ici mais il fallait pas oublier de retourner a Elnor. J'ouvris la porte de ma chambre et j'ai jeter un coup d’œil dans les couloirs, personne qui se promener par la. Je sortis de ma chambre et ferma la porte sans bruit derrière moi. Je m'avança dans les couloirs du palais, tête baisser pour pas que on vois mon visage, je me comporter un peu comme les servantes qui arriver de chez elles, sa fait moins douteux. Une fois arriver a un couloir ou y avait des sortes de fenêtre sans vitre, je courra vers l'une d'elle et sauta par la fenêtre pour ensuite faire apparaître mes ailes et prendre mon envol. J'éviter les tours ou leurs toits était pointu, j'aimais l'architecture de ce palais.

Une fois éloignée du palais, je me posa au sol, fit disparaître mes ailes et m'avança dans les rues de la cité. Le soleil commencer doucement son ascension vers les cieux. Je marchais comme si je ne toucher pas le sol, je connais par cœur les moindres virages des chemins de la ville. Après un moment, j'arriva a la place de la fontaine, cela était un carrefour, les enfants aimés s'amuser ici et des fois, y a même des fêtes ici. Je m'approcha de l'eau gelé, quelqu'un était passer ici, y avait un trou dans la couche gelé qui c'était poser sur l'eau. Je regarda la sculpture de la fontaine qui fessait jais l'eau mais maintenant, gelé. Elle représentait l'ascension d'Espiria et de son amour vers le ciel. Mère ... Je leva ma tête vers le ciel, elle était en haut, entrain de regarde le monde qu'a commencer a façonner sa mère avant de naître et achevée. Je décrocha mon regard du ciel et je l'apporta vers le palais. Une fille se diriger vers le palais ... Je pris le chemin du retour.

Une fois arriver aux portails du palais, j'ai vu la petite fille assise sur les marches du palais avec un carnet de dessin, elle devait dessiner la vue qui avait depuis le palais. Je m'approcha d'elle mais un garde commença tout juste de s'avancer vers elle, j’enleva ma capuche pour laisser montrer mon visage pour me reconnaître.

- Garde ! Retourner a votre poste ! Dis-je avec une voix bien haute pour qu'il l'entende.

Il me regarda, stupéfait et recula de la jeune fille et repartis faire sa ronde. Je soupira, pris un visage plus attendris et regarda la jeune fille avec un sourire. Je m'approcha d'elle. Je montais les escaliers du palais, je suis venue m'asseoir a côté d'elle et je lui dis :

- Bonjour, comment tu t'appelle ?

Je pris pour que la fille ne me pose pas la question " Vous êtes la Reine ? ", je voudrais bien que l'on me reconnaît pas.

Il y avait une fille ou plutôt une jeune femme dans le paysage. Je n'y fis pas attention et continuai de dessiner le village qui m'entourais. Après quelques coups de crayons, mon dessins ressembla à ça:
https://i.servimg.com/u/f57/18/26/88/66/photo112.jpg
J'entendis des pas venant de derrière et je compris que j'avais été découverte par un garde. Mais à ce moment là, la femme à qui je n'avais pas prêtée grande attention jusque là renvoya le garde et je compris que c'était la reine. Je la reconnus immédiatement. Je ne l'avais jamais vu, mais je connaissais sa mère, la statue qui se dressait sur la fontaine était sa mère et je vis tout de suite que la femme qui se tenait devant moi ressemblait beaucoup à la statut. Je souris, contente que la reine me sauve et je remarquai qu'elle s'avançait vers moi. Elle s'assit à côté de moi et me demanda comment je m'appelai. Je ne dis rien, puisque je ne pouvais rien dire mais j'écrivis sur un papier:
ALYSS.
Je lui souris, en espérant qu'elle ait compris que j'étais muette et une colombe vint se poser sur moi. Je caressai son doux plumage en fermant les yeux pour écouter le battement du coeur de l'oiseau. Je me sentis bercée par ce doux refrain qui s'unissait au miens et très vite, je me souvins que je n'étais pas seule. La reine me fixai toujours avec son visage attendris. J'arrêtai de caresser la colombe et repris mon attention sur mon dessin. Il n'avait pas encore d'ombres, ni de couleurs et je comptais bien en faire une oeuvre d'art.
Le soleil avait désormais percé la brume et je sentis sa douce chaleur glisser sur moi, tandis que les gestes de ma main dessinaient la ville qui s'étendait devant moi. Et je souris.

Elle commença a écrire sur son carnet, elle écrivait quoi ? Elle me le montra assez vite. C'était marqué " Alyss ", pourquoi l'avoir écrit alors qu'elle ... Ah, elle était donc muette. Une colombe se posa sur l'épaule de la dénommer Alys. Je regarda l'horizon de la cité. Le soleil commencer a s'envoler vers les cieux. Quand on voyait qu'il était pile la ou y avait la fontaine qui montrait l'ascension de Espiria vers le Palais des dieux, on pourrait croire que c'était la fontaine qui donner l'éclat au soleil. J'aimais regarder ce spectacle, surtout depuis le balcon de ma chambre, je soupira, je n'avais aucune envie de commencer cette journée. Je voulais bien retourner a Elnor, demain je pouvais. Un Ange prit son envol commença a livrer le courrier. Je regarda les arcs que fait l'ange, la ville commencer a se réveiller peu à peu que le soleil se lève.

Je me leva et tendis la main vers Alyss :

- Viens, tu va prendre le petit déjeuner avec moi, tu as surement faim non ?

Je voulais bien prendre le petit déjeuner avec de la compagnie, car généralement, y a personne a table et y a un silence ... Je voulais un peu changer !

Elle observa avec moi la ville qui prenait son éclat en se libérait de la nuit et du brouillard. La froid se dissipait un peu mais un air glacé restait présent dans l'air qui nous entourait. Le soleil éclaira peu à peu la fontaine et je vis pour la énième fois ce même spectacle qui m'attendrissait tant: la fontaine qui donnait l'éclat au soleil. Je souris tandis qu'un facteur ange prenait son envol pour livrer son courrier. Déjà, des familles sortaient de chez eux, déjà, la ville prenait vie et mon coeur se réchauffa en même temps que la ville endormie il y a si peu.
La reine me tandis sa main en me demandant si je voulais petit déjeuner avec elle. J'aurais tant voulu parler pour lui répondre... La colombe poussa un cri joyeux et je me levai en m'aidant de sa main. Oui, pensai-je, je veux bien venir avec toi.
J'étais debout. Le soleil éclaira mon visage et enfin, je me sentis renaître. Cette lueur, depuis que j'étais sortie de ma prison, m'impressionnait toujours autant: c'était pour moi, la lueur de l'espoir, de la vie et du bonheur. Je souris une nouvelle fois, ramassai mon carnet de dessins et m'apprêtai à suivre la reine.

Une fois debout et qu'elle est récupérer son carnet a dessin, j'entra avec elle dans le palais. Il était très grand mais je connais tout les chemins qui menait tel ou tel pièce. J'avança dans le palais, y avait des gardes de partout, des fois, je me sentais beaucoup trop observer, mais bon. On marcha un peu dans les couloirs en silence. Nos pas résonner sur le marbre, j'étais vraiment habituée à sa. Après un moment de marche, je me tourna vers une salle et l'ouvrit je laissa passer la jeune fille et dit :

- Voila la salle a manger, installe toi

Beaucoup trop grande ... Une table qui fait ... Je sais pas combien de mètres. Je m'installa au bout de la table, je pense que ce n'étais pas la peine qu'elle s'assoit tout au bout elle aussi. Une fois installer, on nous servis, je remercia les servants et servantes. Il faut toujours être poli. Je commença a manger mon petit déjeuner. Je regarda la jeune fille :

- Es-ce bon ?

Nous montâmes les quelques marches qui nous séparaient encore de la porte et nous rentrâmes. L'intérieur était plus grand que je ne pouvais l'imaginer. Mon regard étonné et émerveillé se promena parmis les murs du palais. La reine semblait bien connaître son chemin et finalement, nous arrivâmes devant une grande porte majestueuses qu'elle ouvrit. C'était la salle à manger. Pour moi, c'était plutôt un immense restaurant avec qu'une seule immense table. J'étais à la fois émerveillée, craintive et dégoutée. Ce dernier sentiment vient à moi pour la seule et bonne raison que j'aimais les endroits simples et chaleureux. Cette salle était bien trop froide à mon goût. Mais je fus tout de même ravie lorsqu'elle me proposa de m'installer et je m'assis sur la chaise située à côté de celle de la reine. Des personnes qui devaient être des servants nous apportèrent les repas et je me dis que ces pauvres gens devaient être bien tristes à regarder des gens riches, les servir, tout en restant dans l'ombre, esclaves des gens riches. Heureusement, la reine était tout de même polie et ne semblait pas apprecier non plus énormément cette grande salle.
Je commençai à manger. C'était incroyablement bon, je ne vous le cache pas. Bien meilleur qu'à cette auberge où j'avais logé durant un an environ. La reine me demanda si c'était bon. Je fis oui de la tête en souriant.
Puis, j'écrivis sur mon carnet: "comment vous appelez vous ?". Je savais son nom de famille, bien entendu, vu que c'était la reine. Mais son prénom, qui le savait ? Qui le savait à part ses amis?
Je me rendis ensuite compte que j'avais chaud. La fourrure que l'on m'avait prêtée était toujours sur moi et je décidai de l'enlever. Je la mis sur le dossier de la chaise et continuai le repas. Puis, je me rendis compte que j'étais mal habillée par rapport à la reine ou même ses servantes. Je me sentis tout à coup gênée mais j'essayai de ne pas le tromper et finis par me dire que j'étais très bien comme ça. Au moins, je pouvais tout faire avec cette robe. Courir, sauter, marcher... tout.

Une fois fini mon plat. J'essuya ma bouche avec la serviette qui était à côté de moi. Je posa mes couverts dans mon assiettes. Alyss me fit oui de la tête pour répondre a ma question de tout a l'heure. Elle prit son carnet, une autre question surement, et me demanda comment je m’appelais. Je lui répondit :

- Je me nomme Saphira Lovely.

Je me leva, pris mon assiette, j'avais demander de jamais m'aider a me lever, je n'aimais pas voir les autres me servir. Je m'avança vers une servante, le lui tendit mon assiette avec mes couverts et m'inclina pour la remercier de ses services. Normalement, cela devrait être l'inverse mais c'est comme sa. Je suis revenue a ma place, tira ou plutôt leva pour pas faire un bruit infernal et m'assois. Alyss enleva son manteau de fourrure et le mit à son dossier. Elle porter une robe bien simple pas comme moi. Elle était aussi simple mais, avec quelque couture de noble. J’attends, silencieusement une autre question d'Alyss ou qu'elle est fini son repas.

Elle se nommait Saphira. Je n'avais jamais entendu ce prénom auparavent mais en tout les cas, je le trouvai magnifique.
Elle se leva ensuite et elle se dirigea ensuite vers une servante pour lui donner son assiette sale. Puis, elle s'inclina et revint s'assoir. Je ne dis rien et une servante enleva mon assiette de la table tandis que d'autres commençèrent à débarasser.
Je me levai et me mis à débarasser à mon tour, comme je l'avais toujours fait, afin d'aider les pauvres hommes et femmes qui étaient là. Je les suivie à la cuisine et une fois la table propre, je revins m'assoir, plissai ma robe blanche et souris à la reine. Je sortis mon carnet et écrivis:
"Avez vous connu un ange du nom d'Erwal Ekervey?"
Cet ange, c'était mon sala*d de père et tout ce que je voulais, c'était savoir s'il était mort ou non. Après tout, s'il ne l'était pas, je pourrais lui "parler" et savoir pourquoi il avait abandonné ma mère...

Je regarda le fond de la salle, je réfléchissais. Alyss aidée les personnes a débarrasser la table, c'était bien gentille de sa part. Elle est revenue s'asseoir une fois la table propre. Elle me sourit et sorti son carnet et écrit sur. Une autre question pour moi. Cela me gêner pas, au contraire. J'avais marre de ce silence si grand dans cette salle ... Ont pouvait accueilli beaucoup de gens mais je ne savais pas a quoi cela servait de faire une si grande salle a manger pour quelqu'un qui vit seule. Cela était idiot. Elle me montra se qu'elle avait écrit. "Avez vous connu un ange du nom d'Erwal Ekervey?". Je réfléchissais a cette question. Je pense que je pouvais savoir ce qu'il était devenu de lui dans les archives. Je n'arrive jamais a retenir des prénoms, je devais normalement en savoir beaucoup, normal. 2 Mondes ... Je lui répondit :

- Non. Désolé. Mais je peux vérifier se qu'il est devenu dans les archives. Pourquoi tu voulais savoir sa ?

Il devait avoir un lien avec cette jeune fille Alyss et cette homme.

Elle ne le connaissait pas. Je soupirai intérieurement. Mais apparemment, elle pouvait vérifier dans les archives. Je souris et répondis sur le papier: "C'est mon père".
Cela ne me dérangeais pas de lui dire des choses qui normalement devaient rester pour moi. Parce que j'avais immédiatement compris que je pouvais avoir confiance en elle. Et puis, garder ce secret n'était plus dans mes intentions. Il fallait que je le revois. Cet homme était la personne que je detestais le plus au monde avec ma mère. Pourtant, ils m'avaient donné la vie. Mais j'aurais préféré naître dans l'amour plutôt que la haine.
Je soupirais encore une fois, regardai tristement mon carnet et écrivis:
"Tu es seule ? Sans famille ? "

Elle me sourit et écriva sur le carnet. " C'est mon père ". Un père qui laisse une petite fille seule dans la nature ? Il est ignorant a se que je vois. Cela est presque un crime, pour moi, de laisser quelqu'un seul dans la nature sans personne pour l'aider. Et puis, je ne sais même pas si elle a eut de l'aide pour sans sortir. Alyss soupira, elle me regarda tristement et elle se remit a écrire sur son carnet et me le montra. " Tu es seule ? Sans Famille ? ". Enfin, elle avait commencer a me tutoyer. Je lui répondis a sa question :

- Non, je ne suis pas seule. Mes frères et ma sœur ne sont pas présent. Ils sont autre pars.

Pas besoins de dire ou était ma mère. Elle le savait.

Ainsi, elle avait des frères et soeurs... Elle avait beaucoup de chance. Je me dis que ça ne vallait pas la peine de demander où ils étaient parce que elle n'avais pas l'air de vouloir le dire. Pour ses parents, je me posai la question mais ne l'écrivis pas. Ils devaient être morts.

Je me levai et écrivis: "As tu un salon ?"
J'avais une grande envie de bouger et de voir les autres pièces, j'étais une fille assez curieuses malgré mon manque de parole et lorsque je pouvais mettre ma curiosité à bout, je le faisais. Après tout, on n'allait pas rester ici toute la journée. Je regardai par la fenêtre. Le soleil avait peu à peu laissé place à la pluie pendant que nous discutions et maintenant, le ciel était gris foncé. Je souris. J'aimais bien la pluie, elle me rappelait les longues heures de solitudes passées dans le noir, mais surtout, elle me rappelait le jour où j'étais sortit. Il faisait moche ce jour là. Mais quelques minutes après avoir été dehors, la pluie avait laissée place au beau temps, comme pour me ontrer comment était le soleil.

Elle se leva et écris. " As-tu un salon ? ". Bien sur. Un peu plus petit que la salle a manger ( Merci ). Je me leva a mon tour, rangea la chaise et dit :

- Bien sur.

J'ouvris les portes, la laissa passer et je referma. On marcher maintenant dans les couloirs du château. Il faudra pas que je tarde. Je dois bientôt monter dans ma chambre, me changer et aller dans la salle du trône pour commencer cette journée ... J'ouvris les portes du salon, la laissa entrer, j'entra et referma. La salle était plus petite. Il comporter d'une table basse ronde, en bois, des chaises, une cheminé, tapis et autre. Je regarda l'heure sur une pendule qui était présente.

Elle ouvrit les portes de l'immense salle et me laissa passer. Je me retrouvai enfin dans le couloir, prête à examiner le palais sous toute les coutures. Puisque j'étais là, autant en profiter, non ?

Je la suivie dans les dédales de couloirs et nous arrivâmes enfin devant une autre porte, semblable à la première mais beaucoup plus petite. Je souris. Enfin une pièce sue j'aimais bien. Je rentrai et me dirigeai vers la cheminée. Du bois brûlait lentement et le salon était beaucoup plus accueillant que la salle à manger. Je m'assis, sans vraiment en demander l'autorisation et sortis mon carnet.

J'étais encore en train de dessiner. Cette fois, c'était le salon qui couchait sur mon papier et je fus ravie de voir que cela donnait quelque chose de pas mal.

Puis, je me rendis compte que Saphira regardait l'heure. Etait elle pressée ? Après tout, c'était la reine, elle était probablement occupée la journée et je me rendis compte que j'étais peut être en train de prendre de son temps. Je suivis son regard et examinai l'horloge. 8h00. Il était donc encore assez tôt. Cela faisait exactement 3h00 que j'étais réveillée et je me sentais en pleine forme.

Je me levai et écrivis sur mon carnet: "Tu as des choses à faire ? Veux tu que je parte ?"

Elle s'essaya, pris son carnet et se mit a dessiner. Après un moment, elle me regarda, écrit sur son carnet et me le montra. "Tu as des choses à faire ? Veux tu que je parte ?". Je la regarda. Je ne voulais pas trop qu'elle parte mais aussi, je serais très chargée et donc, pas beaucoup de temps à m'occuper d'elle ... Je lui répondis :

- Tu peux rester. Seulement, mes devoirs m'oblige à faire certaine chose ...

J'avais des problèmes a régler, et pleins d'autres trucs a faire. Il fallait pas oublier Elnor, une guerre se prépare et j'y compte bien me battre.

Apparement, elle avait des choses à faire. Je lui souris, compréhensive, me levai et écrivis sur mon carnet:

"Bon, alors je pars... ou je vous attends, comme vous voulez."

Je regardai l'horloge. 8:08. Je soupirai. Il fallait que je retourne à l'auberge moi... Et coninuer mon enquête surtout. Ou du moins, commencer la deuxième étape: la véritable recherche de mon père. Certes, je ne tenais pas à lui, mais je tenais à le rencontrer, surtout pour savoir pourquoi il avait fait tout cela.
Je me rassis et continuai de dessiner. C'était probablement l'une des seules choses au monde que j'aimais. Et pourtant, personne ne me l'avais enseigné. J'avais connu cet art seule et je pensais bien le développer seule. Peut être mon père était il un artiste lui aussi ?
Je me relevai. Je mis ma fourrure et me dirigeai vers la porte. Je ne devais pas la déranger plus longtemps.

Reprenant son carnet, elle écrit. "Bon, alors je pars... ou je vous attends, comme vous voulez.". Je m'approcha de la jeune fille et dit.

- Tu peux déjà aller dans la salle du trône, je te rejoindrais.

Je lui fait dos et ouvrir les portes du salon pour sortir. Je la laissa sortir et ferma les portes. Je m'approcha d'un garde qui se mis directement au garde à vous et je lui parla.

- Garde, veuillez accompagnez cette jeune fille à la salle du trône je vous prie.

Il s'inclina devant moi et je fis de même, il se mit devant la jeune fille et l'escorta. Je marchais maintenant vers la suite Royale.
Une fois arriver à la suite royale, j'enleva la cape et la rangea dans la penderie. Cette cape accompagnez d'une capuche m'accompagniez toujours quand j'allais faire un petit tour en ville ou aller voir les autres Terres. Je commença à me déshabillez et à mettre une tenue un peu plus approprier de mon rôle. ( Tenue qui est sur mon avatar actuel ). Je devais mettre un habit comme sa, un peu plus noble ont peut dire ... Une fois cela mis, je sortis de ma chambre et alla vers la salle du trône.
Arriver, les gardes poussa la porte de la salle du trône.

La salle du trône ! Lorsqu'elle prononça ces mots je crus rêver. Ainsi, j'allais pouvoir me trouver dans cette salle dont j'avais toujours rêvé. Elle me tourna le dos et se rendit vers la porte qui s'ouvrit en grand. Puis, elle me laissa passer et demanda aux gardes de me mener à la salle du trône. Je m'avançai vers le garde concerné et m'inclinai à mon tour.
Puis il m'escorta.
Après avoir traversé de nombreux couloirs, nous nous trouvâmes enfin devant l'immense porte qui nous séparait de mon rêve. Les gardes la poussèrent dans un bruit majestueux et enfin, je la vis.
C'était très grand. Non, plus que ça, immensément grand. Le sol étai recouvert d'un marbre miroitant et propre. Au bout de la salle, se trouvait des escaliers faits du même marbre et, en haut, le trône. Je n'aurais pû vous le décrire tellement c'était une chose nouvelle. Je ne pouvais donner de mots. C'était juste magnifique.
Je suivis le garde qui me mena jusque devant le trône.
Quelques minutes plus tard, Saphira entra à son tour.

Aïla était déjà là. Dans la salle du trône. Sol en marbre, poli, brillant. Des fenêtre en vitrail. La lumière traversait les fenêtres et la lumière coloré venait mettre des belles couleurs sur le marbres. Entre chaque fenêtre, des grands drapeaux accrocher au plafond et qui descendais vers le sol mais ne le toucher pas, 4m de distance avec le sol. Sur ces drapeaux, le signe des anges. Une femme avec une arme qui fessait la barre de symétrie de son visage et des ailes derrière elle déployait. Des gardes à chaque extrémité des fenêtres. Tapis rouge, qui aller de l'entrer jusqu'au trône. Escalier aussi. Et enfin, le trône.
Je monta les marches, je souris à Aïla et je m’essaya sur le trône. La 1er fois, c'est confortable et tout, mais après ... On s'habitue et sa l'ai plus. Un homme était à côté du trône et me tendis un rouleau de parchemin et le déplia. Invitation du roi de la Terre des Démons ... Il le fait exprès ou je rêve. Je commença à parler avec l'homme.